Résultats (32)
Martin Groenewold et Ruby Tangerman Champions des Pays-Bas de hardbat
Écrit par Francis dimanche, 15 juin 2014 00:00Chez les Dames, c'est la jeune Ruby Tangerman, 16 ans, qui s'impose en finale face à Jessie Hillebrand.
Dans le tableau Messieurs A, On retrouvait bien entendu les meilleurs joueurs néerlandais, dont certains font également partie de l'élite européenne : Lars Adema, Arnoud Meijer, Martin Groenewold, Maarten Loeve, Tim de Graaf et Reginald "The Viking" Kraaijenbrink. C'est l'un des favoris, Martin Groenewold qui remporte ce 1er titre en battant facilement 3/0 en finale le défenseur Arnoud Meijer.
Dans le tableau Doubles Messieurs A, Arnoud Meijer échoue à nouveau en finale, associé à Frank van der Wurff, la paire étant battue par Lars Adema et Robin Luijer.
Ces Championnats des Pays-Bas seront à présent le deuxième grand événement WUTTO de hardbat à Hilversum, avec les fameux Championnats du Monde, auxquels a participé Jan-Ove Waldner il y a quelques années.
Les résultats complets :
Simples Messieurs A : 1. Martin Groenewold (Avanti), 2. Arnoud Meijer (Hilversum), 3. Tim de Graaf (REGA)
Simples Messieurs B : 1. Caspar Veenboer (Hilversum), 2. Brian Bakker (SVE), 3. Martijn Bevelander (Disnierats)
Doubles Messieurs A : 1. Lars Adema (Hilversum)/Robin Luijer (Harderwijk), 2. Arnoud Meijer/Frank van der Wurff (Hilversum), 3. Rino Alberts/Vincent Lenders (Westa)
Doubles Messieurs B : 1. Gilles van Oorschot (US)/Sander de Riemer (Bijmaat), 2. Caspar Veenboer/Matthew Wilson (Hilversum), 3. Ruby Tangerman ((HBC Heemstede)/Martin Groenewold (Avanti).
Une initiative intéressante : le Summer Ping de Wanze (B)
Écrit par Francis dimanche, 01 juin 2014 15:45C'est en voulant organiser son tournoi annuel que le club belge de Wanze a eu une idée intéressante pour la promotion du tennis de table en Belgique : le Summer Ping, un week-end complet organisé autour du ping en général, avec de nombreux événements différents, dont un tournoi international série A (le plus haut niveau en Belgique), et bien entendu, un tournoi de hardbat, raison pour laquelle j'en parle sur ce site. Ce week-end se déroulera les 25, 26 et 27 juillet 2014, au Hall Omnisport, rue Géowarzée 19, 4520 Wanze. Mais je laisse les organisateurs en personne vous présenter ce Summer Ping :
"Chères amies, Chers amis,
Un simple pongiste a eu l’idée de créer et faire revivre un tournoi série A en Wallonie … et a l’utopie d’espérer que ça redynamisera le PING.
L’idée … tout à commencé par là !
L’idée est très vite devenue projet, un projet qui a pour BUT de rassembler.
Pour TOUS vous rassembler il fallait créer des activités et un tournoi accessible à tous.
D’où SUMMER PING, car summer ping n’est pas qu’un tournoi série A OFFICIEL, c’est aussi un concept pour ceux qui ne veulent pas à cette période jouer « sérieusement » ou même ceux qui ne veulent pas jouer du tout.
A travers ce site, vous pourrez vous faire une idée des activités présentes au SUMMER PING, comme l’espace détente ou la partie FUN PING du vendredi soir.
Ce site permettra aussi de vous inscrire aux différentes séries, de réserver repas ou autres.
Alors aidez-nous par votre présence à ce que ce concept/tournoi soit une fête du PING !!!
Rejoignez-nous sur le groupe facebook : summer ping wanze
P.S. : Je tiens à remercier toutes les personnes qui mettent leur pierre à l’édifice en aidant à la préparation et à la réalisation de ce projet !!!
Votre Hôte de ce WE du 25 26 27 juillet"
Au programme de ce week-end : un tournoi de hardbat, un tournoi vétérans par handicap, un tournoi "loisirs", un tournoi de "ultimate ping", et un tournoi international de tennis de table par catégorie de classements (voir ici pour les tableaux d'équivalence des classements). Tous les détails sur le site de l'événement ici.
En espérant que cette initiative soit reconduite les prochaines années.
Wanze - le Château de l'Horloge (source)
La principale surprise de cette Klasse I fut l'élimination en 1/2 finale du quadruple vainqueur du tournoi Franz-Josef Hürmann (Bönen), avec une défaite sans appel contre Lars Brinkhaus (Lutten). Dans la 2ème 1/2 finale, c'est cette fois-ci sans réelle surprise qu'on retrouvait Yohann Lecomte, opposé à... Franck Bousignière, qui faisait lui aussi un très bon tournoi. La hiérarchie était respectée avec la victoire de Yohann Lecomte. Pour la 2ème fois depuis la création du tournoi, on assisterait donc à une finale franco-germanique.
Et cette finale fut d'un très haut niveau, les joueurs arrivant à la belle après 4 manches très disputées (à Nordhorn, les parties se déroulent au meilleur des 5 manches de 11 points). Dans ce dernier set, Lars Brinkhaus prenait le large et finissait par mener 8/5. On pensait donc à une nouvelle victoire allemande, mais Yohann Lecomte arrivait à renverser la vapeur, et ne laissait plus aucun point à son adversaire, pour remporter cette finale 11/8 à la belle, devenant ainsi le 2ème Français à gagner ce tournoi.
Dans la série Doubles de la Klasse I, la paire française Lecomte/Bousignière arrivait également en finale, mais perdait malheureusement contre les Allemands Franz-Josef Hürmann/Ulrich Watermann (Bexterhagen), déjà trois fois vainqueurs lors d'autres éditions.
Le dimanche voyait une série Sandpaper de haut niveau, avec la participation de certains des meilleurs joueurs néerlandais de hardbat et sandpaper, tels que Reginald "the Viking" Kraaijenbrink (Terborg), Ronald Veijverberg (Rotterdam), Michel Van de Kamp (Nijkerk) et Arnoud Meijer (Hilversum). Là aussi, Yohann Lecomte obtint un bon résultat, ne s'inclinant qu'en 1/2 finale à la belle contre Kraaijenbrink. Dans l'autre 1/2 finale, Meijer éliminait sans surprise son compatriote Vijverberg. C'est donc 2 participants au dernier World Championship of Ping Pong de Londres qui se retrouvaient en finale, et là aussi la logique fut respectée, avec la victoire d'Arnoud Meijer.
Avec une victoire, une finale et une 1/2 finale, Yohann Lecomte devient donc l'un des joueurs dont il faudra maintenant tenir compte sur la scène européenne du hardbat et du sandpaper.
Pour voir les résultats de toutes les séries, cliquez ici.
Pour voir le compte-rendu complet du tournoi (en anglais), cliquez ici.
Les 4 demi-finalistes de la série Sandpaper, de gauche à droite :
Reginald Kraaijenbrink (finaliste), Arnoud Meijer (vainqueur), Yohan Lecomte
et Michel Van de Kamp (source : Facebook)
Le principe essentiel de ce tournoi : tout le monde joue avec le même modèle de raquette, avec des revêtements en papier de verre générant très peu d'effet, encore moins qu'un picot court sans mousse. Une sorte de version extrême du hardbat en quelque sorte. Autres règles spécifiques de cette compétition : les parties se jouent en 2 manches gagnantes de 15 points, même sans 2 points d'écart (principe de la "mort subite"), et une fois dans la partie, sur son service, et après avoir marqué au maximum 12 points, chaque joueur a le droit de demander le double point. S'il remporte son service, il marque alors 2 points. Les temps morts ne sont pas autorisés.
Côté français, 4 joueurs s'étaient qualifiés lors du tournoi de Chilly-Mazarin : Cyril Cibiel et Jérôme Vitel, tous deux du TT Courbevoie, respectivement vainqueur et finaliste, ainsi que les 2 demi-finalistes, Jean-Michel Carquin, de Saint Pair-Bricqueville, et Agnès Le Lannic, N° 38 FFTT et évoluant en Pro A à Lys-lez-Lannoy.
Cyril Cibiel
Jérôme Vitel
Agnès Le Lannic
Jean-Michel Carquin
Avec eux, une petite délégation d'accompagnateurs, dont votre serviteur, avait fait le déplacement pour les coacher ou les encourager.
Premier objectif des joueurs français : sortir des poules. Bon départ pour Cyril Cibiel, qui bat facilement son premier adversaire, bien moins bon pour les trois autres, qui perdent chacun leur premier match, Jérôme Vitel étant en plus déstabilisé par le fait que sa poule était retransmise en direct sur Sky Sports.
Tandis que Cyril Cibiel perdait son second match avec les honneurs contre l'un des favoris du tournoi, Lubomir Pistej (N° 170 mondial), les trois autres arrivaient à rester en course en remportant chacun le leur. Il fallait donc que les Français gagnent leur troisième partie pour intégrer le tableau final.
Mission réussie facilement pour Cyril Cibiel (victoire 15/9 15/9 contre l'Allemand Jürgen Leu), plus difficilement pour Jean-Michel Carquin (vainqueur 2/1 du Néerlandais Lars Adema), anormalement tendu pendant tout le déroulement de sa poule. Malheureusement, Agnès Le Lannic, malgré une défense très solide face au Néerlandais Martin Groenevold, et Jérôme Vitel, face à Dmitri Popov, partenaire d'entraînement de Shmyrev, perdaient leur troisième partie, et étaient ainsi éliminés du tournoi. Nous avions donc deux joueurs français qualifiés pour les 1/16 de finale, un résultat plutôt correct, les deux autres étant sortis avec une honorable victoire.
Le soir de ce premier jour de compétition se jouaient les 1/16 de finale. Après une facile victoire de Maxim Shmyrev contre le tombeur d'Agnès Le Lannic, Martin Groenevold, c'était au tour de Cyril Cibiel d'avoir les honneurs de la télévision, face à l'ancien champion autrichien d'origine chinoise Ding Yi, quart de finaliste olympique à Barcelone en 1992. Départ difficile pour Cyril qui se voit rapidement mené dans la première manche, mais il revient peu à peu au score, pour perdre finalement 15/13. Sur la lancée de sa fin de set, il gagne alors la deuxième manche 15/12. A la belle, Cyril Cibiel arrive à garder l'avantage jusqu'à la fin et remporte donc cette troisième manche à nouveau sur le score de 15/12. Il y aura donc au moins un Français en 1/8 de finale !
"At last but not least", comme disent nos amis anglais, c'est Jean-Michel Carquin qui ferme la marche de ce premier tour du tableau final, contre le Russe Vladislav Kutsenko, et sur la table télévisée ! Dès le début de la partie, on voit que Jean-Michel s'est libéré de la pression de la compétition, car il lâche beaucoup mieux ses coups qu'en poule. Le résultat ne se fait pas attendre : il gagne cette première manche 15/12. On s'attend bien sûr à une réaction du Russe, celle-ci arrive dès le début de la seconde manche, où il élève son niveau de jeu et ne donne aucune chance au joueur français qui fait de nombreuses fautes en tentant de suivre le rythme : 15/8 pour Kutsenko. Dans le troisième set, Kutsenko maintient un rythme élevé dans la partie, et malgré quelques beaux points, Jean-Michel Carquin est battu 15/11 et est donc éliminé du tournoi.
Le lendemain, le clan français attend avec impatience le 1/8 de finale de Cyril Cibiel contre rien moins que le tenant du titre, le Russe Maxim Shmyrev. Mais celui-ci doit montrer à tous "who's the boss" ("qui est le patron"), et ne laisse aucune possibilité à Cyril de s'exprimer en ne le laissant marquer que 2 petits points... Dans la deuxième manche, une fois l'écart creusé, Shmyrev lève un peu le pied et laisse Cyril Cibiel jouer un peu, ce dernier arrivant alors à marquer 7 points. Commentaire de Cyril après le match : "Ca allait trop vite, je n'avais même pas le temps de jouer". Autant dire que Shmyrev venait de montrer à tout le monde qu'il faudrait jouer très fort pour arriver à le battre cette année.
Tous les Français étant à présent sortis du tournoi, le clan tricolore pouvait s'intéresser à la suite de la compétition. Dans les 1/8 de finale suivants, le bondissant Ecossais Gavin Rumgay éliminait facilement le champion de hardbat nigérian Kazeem Adeleke. Le Philippin et spécialiste du sandpaper Richard Gonzales sortait sur le plus petit des écarts (15/14 à la belle) le surprenant Allemand Alexander Flemming. Dans un match de très haut niveau, l'Anglais Chris Doran éliminait l'international espagnol Marc Duran, et se positionnait comme l'un des favoris pour la suite de la compétition (il avait atteint les demi-finales l'année dernière). L'Américain d'origine yougoslave Ilja Lupulesku, l'Anglais Andrew Baggaley, le Slovaque Lubomir Pistej et l'Anglais Andrew Rushton se qualifiaient eux aussi et facilement pour les 1/4 de finale.
Gavin Rumgay
Chris Doran
Lubomir Pistej
Le premier 1/4 de finale opposait Maxim Shmyrev à Gavin Rumgay. Malgré une bonne résistance de l'Ecossais, Shmyrev remportait le premier set 15/11 sans trop de difficulté. Sa route vers la 1/2 finale semblait donc toute tracée. Cependant, c'était sans compter sur Rumgay qui arrivait à élever son niveau de jeu pour mettre le Russe en difficulté, et il remportait la deuxième manche 15/12. Mais il était dit que la logique serait respectée, et à la belle, Rumgay n'arrivait pas à suivre le rythme imposé par Shmyrev, et ce dernier finissait par gagner facilement 15/5.
Le deuxième 1/4 de finale promettait d'être équilibré, puisqu'il opposait le spécialiste du sandpaper Richard Gonzales au 1/2 finaliste 2013 Chris Doran. Et c'est le Philippin qui entamait le mieux cette partie, enfermant son adversaire dans son jeu à base de défenses coupées du revers très variées, et d'attaques du coup droit rapides et bien placées, et il gagnait facilement la première manche 15/7. Pour s'en sortir, l'Anglais devrait varier son jeu en attaque et prendre plus l'intiative, ce qu'il fit dans le deuxième set, qu'il remportait 15/10. Mais il était difficile pour lui de maintenir le même rythme pendant la troisième manche, alors que Gonzales déroulait son jeu comme un métronome, et c'est ce dernier qui se qualifiait pour la 1/2 finale en gagnant la belle 15/10, laissant son adversaire très déçu par sa défaite.
Dans le troisième 1/4 de finale, Ilja Lupulesku rencontrait Andrew Baggaley. Petit avantage pour le premier qui avait atteint les 1/2 finales l'année dernière, alors que le parcours de Baggaley s'était arrêté en 1/4 de finale. Et de fait, "Lupu" avec son jeu tout en attaques placées prenait logiquement le meilleur sur Baggaley (15/9). La deuxième manche était à l'identique de la première, mais à la fin, Lupulesku relâchait un peu la pression, ce qui permettait à son adversaire de revenir à 14/14. Avec la règle spécifique du tournoi, on avait donc une balle de match pour l'un, et une balle de set pour l'autre. Et finalement, c'est Lupulesku qui marquait cet ultime point et se qualifiait lui aussi pour les 1/2 finales.
Le dernier 1/4 de finale était très attendu, puisqu'il permettrait de voir ce que ferait le meilleur classé ITTF du tournoi, Lubomir Pistej, face à un joueur visiblement très préparé pour cette compétition, Andrew Rushton. Dans le camp français, le Slovaque était le favori, mais depuis les poules, l'Anglais avait montré un mental à toute épreuve. Et c'est le plus fort mentalement qui l'emporta finalement, Rushton étouffant littéralement son adversaire par son jeu d'attaque en vitesse et en puissance, ne laissant aucun répit à celui-ci (15/12 15/8).
Richard Gonzales
Andrew Rushton
La première 1/2 finale opposait Maxim Shmyrev à Richard Gonzales. Comme d'habitude, le Russe imposait son rythme en première manche, et gagnait celle-ci sur le score de 15/7. Mais comme souvent, Gonzales se mettait dans le rythme au deuxième set, et selon son habitude, empêchait son adversaire de développer son jeu grâce à sa défense du revers, sans oublier de contre-attaquer du coup droit dès que l'occasion se présentait. Résultat : 15/9 pour lui, il était le troisième joueur du week-end à prendre un set au tenant du titre. Shmyrev aurait donc besoin de jouer un set de plus pour espérer défendre son titre. Ce qu'il fit de manière magistrale : incapable de suivre le rythme, le Philippin était éliminé sur le score de 15/8, non sans avoir enthousiasmé les spectateurs durant ces 2 jours.
Dans la deuxième 1/2 finale, difficile de savoir qui de Lupulesku ou de Rushton remporterait le match, l'expérience et le toucher de balle s'opposant à la fougue et à la vitesse. Dans le camp français, avantage à Lupulesku sur ce qu'il avait montré dans les parties précédentes, mais après avoir sorti Pistej, Rushton semblait capable de tout. Mais Lupulesku n'était pas Pistej, et son expérience du sandpaper (il avait atteint les 1/2 finales l'année dernière) et son jeu tout en finesse lui permettait de prendre facilement le meilleur sur Rushton (15/6 15/10), qui aura fait tout de même un excellent parcours.
Ilja Lupulesku
Nous voici donc arrivés à la finale de ce 3ème World Championship of Ping Pong. D'un côté : Maxim Shmyrev, vainqueur des deux précédentes éditions, bien préparé pour l'événement (un mois d'entraînement non stop !), et bien décidé à conserver sa couronne. De l'autre côté : Ilja Lupulesku, joueur d'expérience, international pendant plus de 20 ans (!), 1/2 finaliste l'année dernière, mais battu justement par Shmyrev. La partie se déroulera en 3 manches gagnantes, chaque joueur ayant droit à 2 doubles points pendant le match. Comme d'habitude, le Russe démarre fort dès la première manche, et s'impose 15/7 sans avoir laissé le temps à son adversaire de rentrer vraiment dans la partie. On pense que celui-ci prendra le rythme dans la deuxième manche, mais celle-ci est la réplique de la première : Shmyrev asphyxie à nouveau l'Américain, et gagne le set 15/8. "Lupu" n'a donc plus le choix : il doit gagner la troisième manche pour garder l'espoir de remporter la finale. Mais, malgré un relâchement en fin de manche qui permet à Lupulesku de revenir au score, Maxim Shmyrev remporte ce troisième set 15/12, et se trouve donc sacré Champion du Monde de Ping Pong pour la troisième fois consécutive.
Maxim Shmyrev
Champion du Monde de Ping Pong !
- Que Maxim Shmyrev confirme qu'il est le meilleur joueur mondial en sandpaper.
- Que ça n'est pas souvent qu'une compétition sportive se déroule dans un bâtiment victorien du XIXème siècle.
- Que la dotation n'a rien à envier au World Tours de l'ITTF.
- Que le niveau de jeu général du tournoi était beaucoup plus élevé qu'en 2013, grâce aux tournois de qualification qui ne gardent que les meilleurs, et qu'il sera certainement encore plus élevé l'année prochaine.
- Que l'organisation était digne d'un grand événement sportif international, grâce au travail de Matchroom Sport.
- Que ça n'est pas souvent que le tennis de table à droit à 11 heures de retransmission en direct à la télévision (même si c'est du sandpaper) .
- Que les conditions de jeu n'étaient pas toujours idéales en poules (aires de jeu trop petites, éclairage perfectible sur certaines tables).
- Que les Français s'en sortent plutôt bien, avec 2 joueurs qualifiés pour le tableau final.
- Et que je serai à nouveau là l'année prochaine pour encourager une délégation française encore plus forte qu'en 2014.
Crédits photos : Michael Loveder Photography